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journÉe mondiale - Page 2

  • Dimanche 22 avril 2018

    3ème Dimanche après Pâques

    (4e Dimanche de Pâques)

     

    55e Journée mondiale de prière pour les vocations
     
    Rappel - Message du Pape François :
    « Écouter, discerner, vivre l’appel du Seigneur »
  • Message Commun du Pape François et du Patriarche Œcuménique Bartholomée pour la Journée Mondiale de Prière pour la Création

    Ce 1er septembre marque la Journée mondiale de prière pour la création, instituée en 1989 par le patriarcat de Constantinople, et à laquelle l’Église catholique s’est associée en 2015.

    Pour la première fois, cette année, le Pape François et le Patriarche de Constantinople Bartholomée publient un message commun à cette occasion. Les deux hommes, qui ont fait de la protection de la création un enjeu majeur du rapprochement œcuménique, en appellent à la responsabilité de chacun devant la détérioration avancée de la planète, « don et héritage sublimes », que Dieu a confiée à tous les hommes.

    Dès les origines, le Créateur « a voulu que l’humanité coopère à la préservation et à la protection de l’environnement naturel ». Le Pape François et le Patriarche Bartholomée l’affirment : le soin que nous portons à la création reste indissociable de notre dignité humaine et de notre bien-être. Malheureusement, cette vocation de coopérateurs de Dieu a été ternie, « obscurcie » par une notre attitude, par « notre propension à rompre les écosystèmes », par « notre désir insatiable » de manipulation et de contrôle des ressources, par notre avidité. La nature n’est plus perçue comme un « don partagé », mais comme une « grande possession privée » ; nous ne voulons plus nous y associer, nous voulons la dominer.

    Cette vision du monde n’est pas sans conséquences : la planète se détériore et les pauvres et plus vulnérables sont les premiers à en payer le prix, déplorent le Pape et le Patriarche, qui appellent toutes les personnes de bonne volonté à prier pour l’environnement en ce jour. Car tout effort sera vain, « si la prière n’est pas au centre de notre réflexion et de notre célébration ». La prière doit en effet permettre de changer notre vision du monde et donc notre manière d’entrer en relation avec lui.

    Les deux chefs religieux lancent encore un « appel urgent » à tous ceux qui détiennent des responsabilités sociales, économiques, politiques et culturelles, « pour qu’ils entendent le cri de la terre et subviennent aux besoins des marginalisés », et surtout « qu’ils appuient le consensus du monde entier pour guérir notre création blessée ». Sans une réponse collective, sans une responsabilité partagée, sans une priorité donnée à la solidarité et au service, il ne peut y avoir de solution sincère au défi de la crise écologique en cours, concluent le Pape et le Patriarche.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral du Message (en français) ci-dessous.

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  • Message pour la 104ème Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2018

    « Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer
    les migrants et les réfugiés »

    Comment mieux accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés ? C’est la question à laquelle répond le Pape François, dans un message publié ce lundi 21 aout, à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le 14 janvier prochain. Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer : quatre verbes « fondés sur les principes de la doctrine de l’Eglise », rappelle le Saint-Père, en soulignant sa « préoccupation spéciale concernant la triste situation de nombreux migrants et réfugiés » durant son pontificat.

    Le Père Michael Czerny, sous-secrétaire de la section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement humain, décrypte ce message du Pape : à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du Message du Pape (version française) sur le site internet du Vatican.

    A lire à ce sujet :
    "Église et immigration : le grand malaise", de Laurent Dandrieu, paru en janvier 2017 aux Presses de la Renaissance.

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  • Vendredi 23 juin 2017

    Fête du Sacré-Cœur de Jésus

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    Journée mondiale pour la sanctification des prêtres
     
    Prière pour les prêtres

    Prière de sainte Faustine Kowalska
    proposée par la Congrégation pour le Clergé
     
    Ô mon Jésus, je te prie pour toute l’Église,
    accorde-lui l’amour et la lumière de ton Esprit,
    donne vigueur aux paroles des prêtres,
    de sorte que les cœurs endurcis
    s’attendrissent et reviennent à Toi, Seigneur.

    Ô Seigneur, donne-nous de saints prêtres ;
    conserve les Toi-même dans la sainteté.

    Ô Divin et Souverain Prêtre,
    que la puissance de ta miséricorde
    les accompagne partout et les défende
    des embûches et des lacets que le diable
    tend continuellement aux âmes des prêtres.

    Que la puissance de ta miséricorde,
    ô Seigneur, brise et anéantisse
    tout ce qui peut obscurcir la sainteté des prêtres,
    puisque Tu peux tout.

    Mon Jésus très aimé,
    je te prie pour le triomphe de l’Église,
    pour que Tu bénisses le Saint Père et tout le clergé ;
    pour obtenir la grâce de la conversion
    des pécheurs endurcis dans le péché ;
    pour une bénédiction et une lumière spéciales,
    je t’en prie, Jésus, pour les prêtres
    auprès de qui je me confesserai au cours de la vie
    Amen.

    Sainte Faustine
  • Message du Pape pour la première Journée Mondiale des Pauvres [19 novembre 2017]

    33ème Dimanche du Temps Ordinaire
    19 novembre 2017

    « N’aimons pas en paroles, mais par des actes »

    « N’aimons pas en paroles, mais par des actes » : c’est le thème du message du Pape François, publié ce mardi, en vue de la première Journée mondiale des Pauvres, qui se tiendra le 19 novembre prochain, 33e dimanche du Temps Ordinaire, avant la Solennité du Christ-Roi.

    Cette journée a été instituée par le Pape lui-même, au terme du Jubilé de la Miséricorde, « pour que les communautés chrétiennes deviennent toujours davantage signe concret de la charité pour les derniers et ceux qui sont le plus dans le besoin ». Dans ce message dense et percutant, le Saint-Père exhorte avec force l’Eglise à entendre le cri des pauvres, à créer les conditions d’une rencontre « authentique » avec eux et d’un partage qui devienne « style de vie ».

    Synthèse de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Dimanche 28 mai 2017

    6ème Dimanche après Pâques
    (7ème Dimanche de Pâques)
     
    Commentaire de l'Evangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)
     
     
    Journée mondiale des communications sociales
    « Ne crains pas, car je suis avec toi. » (Is 43, 5)
     
    Rappel : Présentation du Message.
    Texte intégral du Message en français sur le site internet du Vatican.

  • Journée mondiale de prière pour l'Eglise en Chine

    instituée par Benoît XVI à l’occasion de
    la fête de la Bienheureuse Vierge Marie « Soutien des chrétiens »
    vénérée au sanctuaire de Sheshan à Shanghai.
     
    « Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens », toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection, nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection. Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption, à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé, acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme, jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules. Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint, avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques, donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation, même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus. Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour. Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église. Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen ! »

    Benoît XVI, Prière à Notre Dame de Sheshan, mai 2008.
    © Copyright du texte original en français : Librairie Editrice du Vatican.

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  • Dimanche 7 mai 2017

    3ème Dimanche après Pâques
    (4ème Dimanche de Pâques)

     
    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

     

    54e Journée mondiale de prière pour les vocations
     
    Rappel du Message du Pape François :
    « Poussés par l'Esprit pour la mission »

     Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • 21 mars 2017 : Journée mondiale de la trisomie 21

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    Plusieurs dates à retenir ce mois-ci :

    - 20 mars : Conférence à l’ONU à Genève : « Un monde sans trisomiques ?

    - 21 mars : Conférence au Parlement européen à Bruxelles.

    - 25 mars : Journée exceptionnelle autour du Cardinal Sarah à Paris, Conférence et Messe pour la vie célébrée à l’occasion du 23e anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune.

    Tous les détails de ces journées sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Et si ce n'est déjà fait, n'oubliez pas de signer la pétition "Stop Discriminating Down".

  • Message pour la Journée mondiale de la Paix 2017 (1er janvier 2017)

    « La non-violence comme style de politique pour la paix », c’est le thème de la prochaine Journée Mondiale de la Paix, la cinquantième, qui sera célébrée le 1er janvier prochain, et dont le Message du Pape a été rendu public ce 12 décembre. En fait, plus qu’un message, c’est un programme que le Saint-Père propose pour 2017. « Engageons-nous » à bannir la violence de nos cœurs « et à construire des communautés non-violentes, qui prennent soin de la maison commune », écrit-il, car c’est le Christ qui a tracé la voie de la non-violence : pour un chrétien, « la non-violence est donc une manière d’être et pas un comportement tactique ». Une manière d’être qui concerne tous les niveaux de la société : l’individu, la famille, et les responsables politiques.

    L'individu

    Le Saint Père cite en exemple Sainte Mère Teresa, qui au jour de la remise du prix Nobel de la Paix, déclare que pour apporter la paix, « il suffit de s’aimer les uns les autres » ; il nomme aussi le Mahtama Ghandi et Kha Abdul Ghaffa Kahn dans la libération de l’Inde, le combat pacifique de Martin Luther King contre la discrimination, et les femmes libériennes qui ont obtenu par des manifestations non-violentes, des négociations de paix pour la fin de la deuxième guerre civile dans leur pays.

    La Famille

    « creuset indispensable dans lequel époux, parents et enfants, frères et sœurs apprennent à communiquer et à prendre soin les uns des autres de manière désintéressée ». C’est le lieu d’apprentissage de la non-violence : où les frictions doivent être surmontés « par le dialogue et le respect, par la miséricorde et le pardon ».

    Les responsables politiques

    Ils sont appelés à favoriser une éthique de fraternité et de coexistence. Ils ont un défi devant eux : construire une société « avec le style des artisans de paix, refuser le rejet des personnes et d'endommager l’environnement ». C’est à ces responsables que le Pape François lance un appel en faveur du désarmement, de la prohibition et de l’abolition des armes nucléaires, « une menace de la destruction réciproque assurée » écrit-il, dénonçant « les énormes quantités de ressources destinées à des fins militaires, et soustraites aux exigences quotidiennes » des personnes en difficulté.

    Le Pape qui avec la même force et urgence, demande que cessent la violence domestique et les abus envers les femmes et les enfants.

    Enfin, précise-t-il, la non-violence n’est pas une exclusivité des catholiques. Elle est propre à de nombreuses traditions religieuses ; en cela il réaffirme : « aucune religion n’est terroriste, la violence est une profanation de Dieu ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du Message en français ci-dessous.

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  • Message pour la 54e Journée Mondiale de Prière pour les Vocations 2017

    Poussés par l'Esprit pour la mission

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Intentions de prière pour le mois d'octobre 2016

    Journalistes et éthique
    Pour que les journalistes, dans l’exercice de leur profession, soient toujours conduits par le respect de la vérité et un réel sens éthique.

    Journée missionnaire mondiale
    Pour que la Journée Mondiale des Missions renouvelle dans toutes les communautés chrétiennes la joie et la responsabilité de l’annonce de l’Évangile.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Visite du Pape François à Assise pour la Journée mondiale de prière pour la paix

    "Soif de paix. Religions et cultures en dialogue"

    À Assise, ils étaient ensemble pour prier pour la paix, 30 après la première Journée mondiale de la paix convoquée par Jean-Paul II. Au dernier jour de la Rencontre internationale interreligieuse organisée par la communauté de Sant’Egidio, ce mardi 20 septembre 2016, juifs, musulmans ou bouddhistes ont prié dans huit endroits différents de la ville, avant la cérémonie finale avec l’appel à la paix du Saint-Père. Lors de la prière œcuménique des chrétiens, dans la basilique inférieure Saint-François, le Pape François est revenu sur la nécessité de prendre en compte ceux qui souffrent.

    Les précisions de Sarah Bakaloglou, envoyée spéciale à Assise, à lire / écouter sur Radio Vatican.

    En conclusion de la cérémonie finale, l'ensemble des dignitaires religieux a signé un nouvel appel à la paix. Avant cela, le Pape a prononcé un discours, martelant encore le fait que « Le nom de Dieu ne peut justifier la violence » : « Seule la paix est sainte, pas la guerre ! » a répété à deux reprises le Saint-Père, sous les applaudissements. « Aucune forme de violence ne représente la vraie nature de la religion », a souligné le Pape, citant son prédécesseur Benoît XVI.

    Le compte-rendu de Sarah Bakaloglou à lire sur Radio Vatican.

    Textes intégraux de la méditation, de l'appel et du discours du Saint-Père traduits en français ci-dessous.

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  • Messe présidée par le Pape François en la Fête du Sacré Cœur de Jésus

    Journée mondiale pour la sanctification des prêtres

    Conclusion du Jubilé romain des prêtres et des séminaristes
     

     Livret de la célébration

    C’était la dernière étape du Jubilé des prêtres : en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, le Pape François a présidé une célébration eucharistique ce vendredi 3 juin dans la matinée, place Saint-Pierre, devant 6000 prêtres venus du monde entier et une petite foule de fidèles. Ce fut une nouvelle occasion pour lui de brosser le portrait idéal du prêtre selon le Cœur de Jésus et de lancer quelques mises en garde. Avec le sens de la formule qui le caractérise, le Saint-Père a souligné que le prêtre « n’est pas un comptable de l’esprit ». « Gare aux pasteurs qui privatisent leur ministère », a-t-il lancé.

    Le Pape François brosse le portrait d’un prêtre qui, comme le Bon Pasteur, cherche la brebis perdue, sans délai, sans avoir peur de s’aventurer hors du pâturage et hors des horaires de travail. « Le cœur qui cherche ne privatise pas les temps et les espaces, il n’est pas jaloux de sa légitime tranquillité, et il n’exige jamais de ne pas être dérangé ». Le pasteur selon le Cœur de Dieu ne défend pas ses propres aises, il n’est pas préoccupé de conserver sa bonne réputation ; au contraire, sans craindre les critiques, il est disposé à risquer même d’imiter son Seigneur, d’être calomnié comme Lui. Il ne demande pas qu’on lui paie ses heures supplémentaires.

    Le Souverain Pontife met en garde contre les multiples initiatives qui remplissent le ministère sacerdotal : catéchèse, liturgie, charité, engagements pastoraux et administratifs. Il ne faudrait surtout pas que cela pousse le prêtre à perdre de vue la question fondamentale : où est fixé mon cœur, quel trésor cherche-t-il ? Le cœur du prêtre n’est pas replié sur lui-même, il est tourné vers Dieu et vers les frères. Ce n’est plus « un cœur instable », qui se laisse attirer par la suggestion du moment ou qui va çà et là en cherchant des consensus et de petites satisfactions.

    Le prêtre est un pasteur, non un inspecteur du troupeau. Il est obstiné dans le bien. Pour cela, non seulement il tient les portes ouvertes, mais il sort à la recherche de celui qui ne veut plus entrer par la porte. Le prêtre ne jette jamais l’éponge ; il trouve parce qu’il prend des risques et parce qu’il ne se laisse pas décourager par les déceptions et les difficultés.

    Reprenant des idées plusieurs fois développées, le Saint-Père a encore averti que le prêtre du Christ ne devait pas choisir ses propres projets, mais être proche des gens concrets que Dieu, par l’Église, lui a confiés. Personne n’est exclu de son cœur, de sa prière et de son sourire. Et, quand il doit corriger, c’est toujours pour approcher ; il ne méprise personne, mais il est prêt à se salir les mains pour tous. Il tend la main en premier, rejetant les bavardages, les jugements et les venins. Il écoute les problèmes avec patience et il accompagne les pas des personnes, accordant le pardon divin avec une généreuse compassion. Il ne gronde pas celui qui laisse ou qui perd la route, mais il est toujours prêt à réinsérer et à calmer les querelles.

    Enfin, la joie de Jésus Bon Pasteur n’est pas une joie pour soi, mais c’est une joie pour les autres et avec les autres, la vraie joie de l’amour. Il est transformé par la miséricorde qui donne gratuitement. La tristesse pour lui n’est pas normale, mais seulement passagère : la dureté lui est étrangère, parce qu’il est pasteur selon le Cœur doux de Dieu. Enfin, le Pape François se veut aussi rassurant : malgré leurs limites et leurs péchés, les prêtres ont la certitude d’être choisis et aimés.

    Source : Radio Vatican (XS-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Rappel : 50ème Journée mondiale des communications sociales

    « Redécouvrir le pouvoir de la miséricorde de guérir les relations déchirées, et de ramener la paix et l’harmonie entre les familles et dans les communautés. » Voilà ce à quoi appelle le Pape François dans son Message pour la 50ème Journée mondiale des communications sociales, un événement qui se déroule ce dimanche 8 mai.

    Ce vendredi, le Pape avait reçu le directeur général d'Apple, Tim Cook, et publié dans le même temps un message où il met en garde contre la nouvelle agressivité dans le discours politique, religieux et sur les réseaux sociaux. Tim Cook a été reçu au lendemain de l'annonce par le géant informatique américain de la prochaine ouverture à Naples d'un centre de développement d'applications mobiles, le premier de ce type en Europe.

    La semaine dernière, le président exécutif de Google, l'Américain Eric Schmidt, avait été reçu par le Saint-Père, alors que la communication via internet et les réseaux sociaux fait partie des nouvelles préoccupations du Saint-Siège.

    Les précisions d'Antonino Galofaro à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Rappel : Message du Pape François pour la 50ème Journée Mondiale des Communications Sociales, le dimanche 8 mai 2016, sur le thème « Communication et miséricorde, une rencontre féconde » en cette année du Jubilé de la Miséricorde.

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    « Toi, qui appartiens à la grande communauté numérique, me demandes une bénédiction et une prière, je veux te dire :
    tu seras le don précieux dans ma prière au Père.
    Et toi, n’oublie pas de prier pour moi, moi qui suis serviteur de l’Evangile de la miséricorde. »
    Franciscus

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la fête de la Présentation du Seigneur

    XXe Journée mondiale de la Vie consacrée
    et Clôture de l'Année de la Vie consacrée
     
     
     
    En ce mardi 2 février 2016, jour dans lequel l’Église célèbre la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, s’est conclue l’Année de la Vie consacrée, initiée le 30 novembre 2014. Lors de la Messe présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a exhorté les personnes consacrées à être des hommes et des femmes de la rencontre, à être « gardiens de l’étonnement » et à vivre la joie de la gratitude.
     
    Un enfant, comme beaucoup, mais unique, « nous a apporté la miséricorde et la tendresse de Dieu ». C’est Jésus, le visage de la Miséricorde du Père, la nouveauté et l’accomplissement, a déclaré le Pape, qui « se présente à nous comme la surprise pérenne de Dieu ». « Les consacrés sont appelés à être des hommes et des femmes de la rencontre, un signe concret et prophétique de la proximité de Dieu ».
     
    « Toutes les formes de vie consacrée, chacune selon ses caractéristiques, sont appelées à être en état permanent de mission, en partageant les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses des hommes d’aujourd’hui, surtout des pauvres et de tous ceux qui souffrent », a répété le Saint-Père, reprenant les termes de Gaudium et Spes, l’un des constitutions du Concile Vatican II.

    Jésus est « la nouveauté qui fait toutes choses nouvelles ». « Qui rencontre vraiment Jésus, a rappelé le Pape, ne peut pas rester comme avant ». Il devient témoin, il rend possible la rencontre avec les autres : « Et il se fait aussi promoteur de la culture de la rencontre, en évitant l’autoréférentialité qui nous fait rester fermés en nous-mêmes. »
     
    En faisant référence à la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Pape François a rappelé que Jésus et Marie « s’étonnaient des choses » qui se disaient de leur Fils. « Nous aussi, comme chrétiens et comme personnes consacrées, nous sommes gardiens de l’étonnement », a insisté le Saint-Père.

    « Un étonnement qui demande à être toujours renouvelé : gare aux habitudes dans la vie spirituelle ; gare à cristalliser nos charismes dans une doctrine abstraite, les charismes des fondateurs, comme je l’ai dit l’autre jour, ne sont pas sceller dans une bouteille, ils ne sont pas des pièces de musée. Nos fondateurs ont été mis en mouvement par l’Esprit, et n’ont pas eu peur de se salir les mains avec la vie quotidienne, avec les problèmes des gens, en parcourant avec courage les périphéries géographiques et existentielles. »

    Les fondateurs des Instituts de vie consacrée ont cultivé dans leur cœur l’étonnement pour la rencontre avec le Christ : « Ils ne se sont pas arrêtés devant les obstacles et les incompréhensions des autres (…). Ils n’ont pas domestiqué la grâce de l’Évangile, ils ont eu toujours dans le cœur une saine inquiétude pour le Seigneur, un désir poignant de le porter aux autres, comme l’ont fait Marie et Joseph dans le Temple. Nous aussi, nous sommes appelés aujourd’hui à accomplir des choix prophétiques et courageux. »

    Essayons de vivre avec gratitude la rencontre avec Jésus et le don de la vocation, a conclu le Pape : « Comme c’est beau quand nous rencontrons le visage heureux des personnes consacrées, peut-être déjà avancées dans les années, comme Siméon et Anne, contentes et pleines de gratitude pour leur propre vocation. C’est un mot qui peut synthétiser tout ce que nous avons vécu dans cette Année de la Vie consacrée : gratitude pour le don de l’Esprit-Saint, qui anime toujours l’Église à travers les différents charismes. »

    Un salut improvisé sur le parvis
     
    À la fin de la cérémonie, d’une façon inhabituelle, le Pape est sorti sur le parvis de la Basilique pour saluer les nombreux consacrés qui ont dû suivre la célébration depuis l’extérieur. Dans une petite allocution improvisée, il leur a demandé de toujours « faire mémoire du premier appel ». « Avec cet amour, avec lequel vous avez été appelés, aujourd’hui le Seigneur continue à vous appeler ».

    « J’aime beaucoup quand je rencontre ces religieuses ou ces religieux qui sont âgés, mais avec les yeux brillants, parce qu’ils ont le feu de la vie spirituelle allumé. Ce feu ne s’est pas éteint ! Allez de l’avant aujourd’hui, chaque jour, et continuez à travailler et à regarder demain avec espérance, en demandant toujours au Seigneur qu’il nous envoie de nouvelles vocations, ainsi notre œuvre de consécration pourra avancer », a insisté le Saint-Père lors de cette intervention énergique.

    Ainsi a pris fin à la fois le Jubilé des personnes consacrées et le rassemblement final de l’Année de la Vie consacrée, initiée en novembre 2014, et dont le chevauchement avec l’Année jubilaire a donné l’opportunité au Pape de demander aux consacrés de toujours prier et agir comme des témoins privilégiés de l’amour miséricordieux du Seigneur.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape François pour la 50e Journée mondiale des communications sociales

    sur le thème : "Communication et Miséricorde : une rencontre féconde"

    « Redécouvrir le pouvoir de la miséricorde de guérir les relations déchirées, et de ramener la paix et l’harmonie entre les familles et dans les communautés. » Voilà ce à quoi appelle le Pape François dans son message pour la 50e Journée mondiale des communications sociales, un événement qui se déroulera le 8 mai prochain.

    Les précisions d'Antonino Galofaro, à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Journée mondiale des migrants et des réfugiés 2016

    Message du Pape François :
    “Migrants et réfugiés nous interpellent. La réponse de l'Évangile de la miséricorde”

    (donné le 12 septembre 2015)

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    A télécharger : image - prière - affiche

  • 1er janvier : Journée mondiale de prière pour la paix

    Message du Pape François : « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! »
    (rendu public le 8 décembre dernier)

  • Message pour la 49e Journée Mondiale de la Paix (1er janvier 2016)

    « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! »
     
    Ce matin, près la Salle de Presse, s'est déroulée la présentation du Message du Saint-Père pour la prochaine Journée mondiale de la paix (1er Janvier 2016), intitulé « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! ». Ont pris la parole le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix, Mme Flaminia Giovanelli et M. Vittorio Alberti, respectivement Secrétaire et Official du même dicastère. Etaient présents des réfugiés en provenance de Syrie, de Somalie, du Kenya et de la Côte-d'Ivoire, pris en charge par le Centre Astalli de Rome. L'Archevêque de Monreale Mgr. Michele Pennisi et l'Abbé Luigi Ciotti, fondateur du Groupe Abele et de l'Association Libera, ont contribué à la présentation par un témoignage écrit.
     
    Le Cardinal Turkson a d'abord expliqué que, dans un climat d'indifférence très répandue, le Pape veut aborder le problème de la mondialisation de l'indifférence, de l'indifférence à Dieu étendue aux êtres humains et à la création. L'homme qui se sent auto-suffisant pense qui ne doit rien à personne sinon à lui-même et que des droits et non des devoirs doivent lui être attribués. "Après avoir démontré que la paix est menacée par l'indifférence à tous les niveaux, le message propose une réflexion biblique et théologique qui nous permet de comprendre la nécessité de surmonter l'indifférence et de nous ouvrir à la compassion, à la miséricorde et à l'engagement, et donc à la solidarité". Cette dernière est définie comme une vertu morale et une attitude que ceux qui ont des responsabilités en matière d'éducation ou de formation comme les familles, les enseignants, les agents de la culture et les media sont appelés à cultiver".
     
    Le document réaffirme ensuite la confiance dans l'homme, qui a la capacité de vaincre le mal par le bien, puis indique les multiples formes de solidarité dans la société en faveur des victimes des conflits armés, des pauvres et des migrants. Il se termine par un appel du Saint-Père au monde, dans l'esprit du Jubilé de la Miséricorde, en vue d'un engagement concret pour aider à améliorer la réalité dans laquelle vivent la famille, le voisinage ou le cadre du travail. Mais l'indifférence n'est pas le thème central de l'espoir dans la capacité des êtres humains à ne pas céder à la résignation et l'indifférence et, dans ce sens, le Pape cite quelques événements marquants de 2015 comme la COP 21 ou le Sommet d'Addis-Abeba pour trouver des fonds pour le développement durable du monde, mais aussi l'adoption de l'Agenda 2030 pour le développement durable, et le 50e anniversaire de la publication de Nostra Aetate et Gaudium et Spes, deux documents de Vatican II qui ont ouvert la porte au dialogue avec les religions non-chrétiennes et avec l'ensemble de la famille humaine.
     
    Puis Mme Flaminia Giovanelli a souligné la continuité de l'enseignement du Pape François avec ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II, le premier ayant reconnu dans la question anthropologique la question sociale actuelle, notant le problème du nihilisme, le second ayant rendu visible la voie de la miséricorde comme moyen de combattre l'indifférence. Puis M. Vittorio Alberti dit que si la paix exige une victoire et une conquête, c'est parce qu'il existe un contraste. L'indifférence affecte la sphère publique, politique comme culturelle, et le Pape désigne clairement la corruption comme source de ce cancer social. Quand il était Cardinal, il avait parlé de faiblesse de la transcendance, de démission, de repli sur soi-même...comme source de la corruption. Les autres mots clefs du Message sont la capacité de la personne, l'apathie, l'indifférence, et l'engagement concret pour aider à améliorer la réalité. Mais l'amélioration au nom de quoi ? Si on ne croie pas qu'il y existe un au-delà on ne pense pas que les choses ont un sens. Alors où puis-je trouver la confiance et la force de l'engagement, pour contraster la corruption et surmonter l'indifférence ?... C'est peut-être le passage le plus spectaculaire de ce message, cette indifférence à être traité avec miséricorde. Face à Palmyre détruite ou à la corruption qui se répand, on se sent écrasé parce qu'on ne croit pas qu'ensemble il est possible de changer cet état de choses. Tel est le nihilisme... La miséricorde n'est pas seulement un fait moral, mental et intellectuel. Il s'agit de la liberté de pensée dont le Pape nous donne les clefs pour lutter contre la profonde indifférence. Il offre une base culturelle pour lutter contre la corruption dans le contexte plus large de la crise actuelle, qui est d'abord culturelle. Le manque de respect est la plus grande souffrance parce que...épuisant la transcendance, elle éteint rêves ou idéaux. Le Pape François nous dit que nous avons besoin d'une réponse culturelle, d'une philosophie de l'histoire au nom de laquelle lutter contre la corruption.
     
    Enfin l'Archevêque de Monreale a rappelé qu'il est crucial pour la crédibilité de l’Église de témoigner en première ligne de la miséricorde envers les personnes les plus vulnérables de la société. Le Pape cite les prisonniers et souhaite que l’Église et la société civile prennent en compte l'article de la constitution italienne qui prévoit que les condamnations ne peuvent être contraires au sens de l'humanité. Elles doivent viser à la rééducation du condamné. La peine de prison n'a de sens que si, tout en réaffirmant les exigences de la justice et en décourageant la criminalité, elle sert à rénover la personne, à lui donner une chance de réfléchir pour changer sa vie et se réinsérer pleinement dans la société. La communauté chrétienne est appelée à éduquer, à aider et à réhabiliter, pour faire en sorte que chaque personne se sente digne d'être aimée et encouragée dans la vie sociale. Quant à Don Ciotti, il a souligné que dans la perspective du Saint-Père la paix est à l'opposé du quiétisme ou de la tranquillité. La vraie paix commence par un réveil spirituel, qui a des implications et des exigences... Cela met en cause notre être citoyens... Habiter les périphéries est la première étape pour construire une paix fondée sur une civilisation plus humaine et une société de la proximité, où les gens ne sont pas instrument de profit et où le bien-être de quelques-uns n'induit pas que la pauvreté, le désespoir et la mort de tant d'autres personnes.
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.12.15 ).
     
    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.